Voila l’été
Voila l’été
Voila l’été
Voila l’été
Voila l’été, j’aperçois le soleil
Les nuages filent et le ciel s'éclaircit
Et dans me tête qui bourdonnent? Les abeilles!
J'entends rugir les plaisirs de la vie
C'est le retour des amours
Qui nous chauffent les oreilles
Il fait si chaud
Qu'il nous poussent des envies
C'est le bonheur rafraichi d'un cocktail
Les filles sont belles et les dieux sont ravis.
Enfin l’été
Enfin l’été
Enfin l’été
Enfin l’été
Enfin l’été.
Mais y'a déjà plus d'argent
Le tout Paris se transforme en phobie
Le métro sue, tout devient purulent
Dans ses souliers, le passager abruti
A dix doigts d'pied qui s'expriment violemment
Y'a plus d'amis les voisins sont partis
L’été Paris c'est plutôt relaxant
On rêve de plage
Et la Seine est jolie.
Toujours l’été
C'est pas du superflu
Il fait trop chaud, l'soleil m'abasourdit
Rillettes sous les bras
J'avance dans la rue
J'pense à ces cons qui s'font chier dans l'midi
Tous ces torche-culs qui vont cuire dans leurs jus
Tous ces noyés, la mer quelle saloperie
Et sur les routes le danger çà vous tue
Vivement l'automne, je me sens tout aigri.
Toujours l’été
Toujours l’été
Toujours l’été
Toujours l’été
Voila l’été, j’aperçois le soleil
Les nuages filent et le ciel s'éclaircit
Et dans me tête qui bourdonnent? Les abeilles!
J'entends rugir les plaisirs de la vie
C'est le retour des amours
Qui nous chauffent les oreilles
Il fait si chaud
Qu'il nous poussent des envies
C'est le bonheur rafraichi d'un cocktail
Les filles sont belles et les dieux sont ravis.
Voila l’été
Enfin l’été
Toujours l’été
Encore l’été.........Les Négresses Vertes

Auteur : Poupoune  

Même si notre histoire est une aventure sans lendemain
Une comptine où l'on se cache pour se donner la main,
Nous avons pris de l'autre le meilleur qui était à prendre,
Nous nous sommes offert l'absolu sans chercher à comprendre.
A l'unisson de nos cerveaux embrumés guidant à sa guise
La soumission de deux coeurs embués dévolue à son emprise,
Une brêve idylle de vacances synonyme de saveur sucrée
Qui aura comme ce poème un subtil et doux goût d'inachevé.
Serait-il pour autant crédible de pouvoir en tirer une conclusion ?
Que tout aussi utopique que de créer d'un rêve un parfum d'émotion.
Et pourtant, pourtant, au creux de ma chambre ouatée,
J'aime imaginer sans vouloir oser me l'avouer:
"Il y a de belles et tendres nuits de mon bel été
Qui semblent étrangement similaires à l'éternité..."
Edouard M, 2023

Auteur : Poupoune  

Juste une ombre frêle et fragile au bout de la jetée,
Une vaporeuse silhouette dans la chaleur de l'été
Une apparition diffuse, souvenir de vacances passées,
Disparaissant d'elle même aux prémices de la nuit tombée,
Ne laissant derrière elle qu'une douce senteur parfumée
Sur une écharpe soyeuse, là bas, au bout de la jetée...

Dédicace...

Édouard M.

Auteur : Poupoune  

Nous sommes tous des bateaux perdus en mer
Partis un matin pour y pêcher la tendresse,
Revenant au port sans espoir ni richesse
Les filets vides et le le cœur bien amer.

Nous sommes tous des navires au sable échoués
Partis à l'aurore d'une nuit sans saveur,
Au vent tournant nos voiles se sont affaissées
Nos regards flous perdus à l'horizon menteur.

Nous sommes tous des rafiots aux coques délabrées
Chaque vague étant une épreuve de notre vie,
La rudesse des flots plie nos têtes dépitées
Roulis insensible à nos pleurs et à nos cris.

Nous sommes tous des barques au bois vermoulu
Parties au crépuscule d'un ciel de tristesse,
Changeons de bord, au soleil offrons notre vue,
Découvrons une aube pleine de belles promesses.

Édouard M, 2023

Auteur : Poupoune  

Voilà le joyeux bonhomme à la longue et soyeuse barbe blanche
Qui déambule prestement et en silence sur la cime des toits,
Chacune et chacun de nous l’attend comme l’on attend dimanche,
Dans son immaculé et lointain royaume, les enfants sont rois.

Son long traîneau de bois glisse sur le doux tapis du ciel,
Les bougies d’argent s’illuminent, peu à peu, sur les tables,
Dans chaque église, chaque foyer, ce soir on chantera Noël,
Pour célébrer l’arrivée d’un petit être né dans une étable.

Au cœur apaisé de la vieille cheminée et de l’âtre endormi
Les souliers décorés sont bien alignés l’espace d’un soir,
Chaque bambin, blotti bien au chaud au fond de son lit,
Rêve encore à sa belle et secrète lettre porteuse d’espoir.

Une aurore luminescente fait enfin naître en leurs yeux
Des myriades d’étoiles colorées d’où la joie étincelle,
Tout enfant du monde, en ce jour, a le droit d’être heureux,
Pour que s’accomplisse, sur cette terre, la magie de Noël...

Edouard M

Bonnes et joyeuses fêtes de fin d'année à toutes et tous !

Auteur : Poupoune  

Lettre d'une amie à un ami...

Tes bras, comme des étreintes, me protègent du froid,
Ils m'enveloppent de tendresse, me tiennent bien droit,
Ils sont là pour me soutenir, me consoler,
Dans leur étreinte, je peux enfin m'envoler.

Tes bras, tendres émissaires de l'affection,
M'enveloppent de chaleur, apaisent les tensions,
Ils offrent leur force, leur soutien inconditionnel,
Dans leur étreinte, un refuge éternel.

Ton épaule, un pilier sur lequel je peux m'appuyer,
Elle est là pour me porter, me soulager,
Quand le fardeau devient trop lourd à porter,
Elle est là, solide, pour m'aider à avancer.

Ton épaule, solide pilier sur lequel se reposer,
Un havre de paix où les soucis se dissipent,légers,
Elle est là pour porter les fardeaux de ma vie,
Elle est un cocon, une épaule toujours amie.

Dans ce poème, les bras et les épaules sont rois,
Ils symbolisent l'amour, la force et la joie.
Ils sont le réconfort dans les moments difficiles,
Des alliés précieux, des amis indéfectibles.

Un poème tissé d'affection et de soutien,
Où bras et épaules s'unissent en une seule main,
Un poème tissé de douceur et de chaleur,
Où les bras et les épaules sont les vraies valeurs.

Edouard M, 2024

Auteur : Poupoune  

J'ai rangé mon cœur dans un coffre secret,
À l'abri des regards, en toute discrétion,
Les blessures passées, les peines et les regrets,
Je les ai enfermés, pour trouver la guérison.

Ce coffre est mon refuge, mon sanctuaire,
Où je dépose mes émotions les plus fragiles,
Les joies, les amours, les peines éphémères,
Tout y est préservé, dans un écrin immobile.

J'ai scellé ce coffre avec une clé d'acier,
Pour protéger mon cœur des douleurs du monde,
Il est devenu mon havre de paix, mon allié,
Un lieu où je me ressource, où je me fonde.

Mais parfois, les battements de mon cœur résonnent,
Et le coffre s'agite, impatient de s'ouvrir,
Il me rappelle que la vie est faite de rencontres,
Et qu'il est temps de laisser mon cœur s'épanouir.

Alors j'ouvre le coffre, avec précaution,
Et je laisse les émotions s'échapper en douceur,
Mon cœur retrouve sa liberté, sa passion,
Et je me sens vivant, prêt à affronter les heures.

Car même si j'ai rangé mon cœur dans un coffre,
Il ne cesse de battre, de vibrer, de s'émouvoir,
Il est le reflet de mon âme, de mes offres,
Et il mérite d'être partagé, de recevoir.

Ainsi, je laisse mon cœur s'épanouir,
En gardant en moi les leçons du passé,
Le coffre reste là, prêt à l'accueillir,
Mais mon cœur, lui, est libre de s'exprimer...
En toute sincérité.

Edouard M, 2023

Auteur : Giorgio  

Bravo , Édouard...

Très belle plume.