La plus française des symphonies de Mozart, une page majeure de la musique du XXe siècle, interprétées par l’Orchestre de Picardie* dirigé par Johanna Malangré et le sublime concerto romantique pour violon virtuose de Brahms par Nicolas Dautricourt, l’un des violonistes les plus brillants de sa génération.
C’est toujours un bonheur que d’entendre ce Concerto en ré majeur de Brahms qu’il composa en 1879. Aujourd’hui au tout premier rang du répertoire violonistique, cette œuvre nécessite un interprète des plus doués comme Nicolas Dautricourt. Le compositeur avait placé la barre très haut : à l’extraordinaire dramaturgie concertante du premier mouvement répond en effet la sublime lumière, à la fois vive et douce, dense et immatérielle que prodigue l’Adagio central. Et, suprême cadeau à l’auditeur, c’est par une fête bondissante et colorée, emmenée par un violon follement « tzigane » que se conclura ce concerto majuscule.
En amont, l’Orchestre de Picardie* nous fera entendre la Musique funèbre de Witold Lutosławski, sous titrée « à la mémoire de Béla Bartók », qui fit sensation lors de sa création en 1958. Il faut dire qu’avec ses quatre mouvements contrastés, son extrême clarté d’élocution associée à une expressivité très directe, elle s’avère être une œuvre magistrale du grand compositeur polonaise.
Présentée en juin 1778 au Concert Spirituel, la Symphonie en ré majeur est l’œuvre la plus importante que Mozart composa au cours de son séjour dans la capitale française.
Se conformant au gôut des Parisiens pour la grandeur et le spectaculaire, le jeune compositeur avait choisi un thème « royal », énergique et solennel pour l’Allegro assai, avant d’utiliser nombre d’effets nouveaux à l’époque comme les crescendos d’orchestre, les contrastes dynamiques… Ce qui ne l’empêcha nullement d’imposer son empreinte personnelle sur l’ensemble de cette très belle symphonie.
1H50 avec entracte
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